Concours pour la
création d’un logo
et d’une
mascotte
Protégeons la
vie, protégeons la couche d’ozone
1- Cadre
général :
L’Unité
Nationale d’Ozone, implantée au sein de l’Agence Nationale de la Protection de l’Environnement
« ANPE » sous tutelle du Ministère de l’environnement et du
développement durable, se propose de lancer un concours pour la création d’un
logo et d’une mascotte sur le thème de la protection
de la couche d’ozone.
2- Public
cible :
Parce que nous
avons besoin de la contribution de tous les artistes pour faire de cette
création une réussite, les élèves de toute école d’art ou de design, tout amateur
et infographiste sont admis à concourir à cette compétition.
3- Objectifs du concours :
ü
Conception
d’un logo sur le thème de la protection de la couche d’ozone ;
ü
Conception
d’une mascotte à laquelle sera attribué un nom.
4- MOTS CLÉS :
COUCHE D’OZONE, PROTECTION, ETRES VIVANTS, VIE SUR TERRE...
5- Conception
d’un logo illustrant la protection de la couche d’ozone :
5.1- Caractéristiques techniques du logo :
·
Le logo sera utilisé sur les différents supports d’impressions connus.
·
Le
logo doit être soumis sous forme de graphique vectoriel (format .eps compatible
avec Adobe Illustrator CS6 ou une version antérieure) pour être décliné́ sans contrainte en format JPEG.
·
Le
logo doit être soumis en mode couleurs CMJN.
·
La proposition de logo doit être présentée en 3 versions :
a-
couleur / b- niveau de gris / c-noir et blanc
b-
Prévoir une version sans effets dégradés,
filets...
·
Fournir
une description détaillée des composantes du logo et le nom des polices de
caractères utilisées (arabe, français)
·
Toutes
les polices de caractères doivent être converties en courbes (caractères
vectoriels).
·
Le
travail doit être soumis sur un CD.
Toutes les techniques
d’exécution (couleur ou mono- chrome) sont acceptées tant qu’elles sont
compatibles avec les techniques de reproduction (l’usage de couleurs
fluorescentes ou métalliques est déconseillé́).
6- Création d’une mascotte:
6.1- Caractéristiques techniques de la mascotte :
·
La mascotte sera utilisé sur les différents supports d’impressions connus.
·
La mascotte doit être soumise sous forme de graphique vectoriel
(format .eps compatible avec Adobe Illustrator CS6 ou une version antérieure) pour
être décliné́ sans contrainte en format JPEG.
·
La mascotte doit être soumise en mode couleurs CMJN.
·
La proposition de mascotte doit être présentée en 3 versions :
c-
couleur / b- niveau de gris / c-noir et blanc
d-
Prévoir une version sans effets
dégradés, filets...
·
Toutes les techniques d’exécution (couleur ou mono- chrome) sont acceptées
tant qu’elles sont compatibles avec les techniques de reproduction (l’usage de
couleurs fluorescentes ou métalliques est déconseillé́).
·
Fournir
une charte graphique de la mascotte : vue de face, de profil, de dos, les émotions
(fâché, triste, heureux, sérieux….)…
·
Le
travail doit être soumis sur un CD.
NB : il
existe déjà une mascotte nommée Ozzy Ozone qui est une marque déposée du
gouvernement de La Barbade. Pour
plus de détails, vous pouvez visiter le site: www.ozzyozone.org
Toutes les techniques
d’exécution (couleur ou mono- chrome) sont acceptées tant qu’elles sont
compatibles avec les techniques de reproduction (l’usage de couleurs
fluorescentes ou métalliques est déconseillé́).
7- Critères
d’évaluation des projets :
Les critères
suivants serviront à l’évaluation des projets reçus:
ü Originalité,
ü Clarté,
ü Conception,
ü Valeur
esthétique.
ü L'intégration
dans son contexte ;
ü La
qualité́ artistique
Les fichiers envoyés par e-mail ne seront pas pris en considération.
La sélection des œuvres en concours se fera par un jury désigné́ à cet
effet et qui procédera à la proclamation définitive.
8- Délai de soumission des projets :
Les projets doivent être remis dans une enveloppe fermée portant la
mention suivante :
Ne
pas ouvrir
Concours
Ozone :
Conception
d’un logo et d’une mascotte
Cette enveloppe peut être :
·
Déposée
directement au Bureau d’ordre central de l’Agence Nationale de Protection de
l’Environnement contre un récépissé de dépôt;
·
Envoyé par poste
recommandée;
·
Envoyé par
poste rapide;
et ce au nom de « Monsieur
le Directeur Général de l’Agence Nationale de Protection de l’Environnement »
à l’adresse suivante : Centre Urbain Nord, 15 rue 7051, cité Essalem,
1080-Tunis, B-P N° 52, 1002 Tunis- Belvédère
La date limite de réception des œuvres est le 08 juin 2015. Toute
œuvre reçue après cette date ne sera pas prise en considération.
9- Droit d’annuler, de modifier ou de suspendre :
Si pour une raison
quelconque le concours ne se déroule pas comme prévu, l’ANPE se réserve le
droit de l’annuler, de le modifier ou de le suspendre sans préavis préalable.
10- Droit d'auteur :
Chaque œuvre doit être accompagnées par une déclaration sur l’honneur
signée par le participant, affirmant que l’œuvre est le fruit de son travail
personnel, qu’il en possède tous les droits à l’image et que son idée ou ses
idées de logo ne portent pas atteinte aux droits de tiers et ne violent aucun
droit d’auteur.
Cependant, la participation au concours implique l'acceptation du fait que
les idées du logo et de la mascotte deviendront la propriété exclusive de l’ANPE
dès leur réception.
Les propositions gagnantes deviendront la propriété́ exclusive de l’ANPE.
Le gagnant renoncera à ses droits d'auteur sur son usage présent et avenir.
11- Prix :
Le présent concours est doté de deux prix comme suit:
· Prix du meilleur Logo :
............................................................. 2000 DT
·
Prix de la meilleure mascotte :...................................................
3000 DT
Les prix seront remis aux lauréats lors d’une cérémonie qui sera organisée
à cet effet.
NOTES :
·
Toute oeuvre ne respectant pas les caractéristiques techniques sera rejetée.
·
Une grande attention est portée à la recherche d’une idée dans la
conception de l’affiche.
Soyez fous, soyez créatifs,
et prenez du
plaisir !
ANNEXE 1 :
I. Bref aperçu scientifique :
1. La couche d’ozone :
La couche d’ozone se trouve dans l’atmosphère
au niveau de la stratosphère à une hauteur située entre 15 et 40 Km de la surface de la
terre.
Elle est constituée d’un gaz nommé l’OZONE résultant de l’association de trois atomes d’oxygène.
Les molécules d’ozone sont réparties tout
autour de la terre formant une fine couche constituant ainsi un bouclier
naturel, vital et indispensable qui protège la vie car il filtre les rayons
ultraviolets dangereux provenant du soleil grâce à un processus naturel de
régulation.
1.
Les
dangers qui menacent la couche d’ozone :
Au milieu des années 70, les scientifiques et
les chercheurs ont découvert que certaines substances chimiques, notamment les
chlorofluorocarbones appelés également CFCs et les halons, qui se trouvent dans
les réfrigérateurs, les climatiseurs, les bombes aérosols,
les équipements de lutte anti incendie en plus des pesticides et
certains solvants ont fortement perturbé l’équilibre si fragile et
délicat qui se trouve au niveau de la couche d’ozone.
En effet, une fois libérés dans l’air, ces substances
chimiques montent dans l’atmosphère et sous l’action des rayons solaires, des
atomes de chlore ou de brome sont libérés et ils vont réagir avec les molécules
d’ozone et les détruire et par la suite réagir avec un atome d’oxygène pour se
régénérer et recommencer le processus de destruction. Un atome de chlore peut
détruire à lui seul, des milliers de molécules d’ozone d’où leur forte
réactivité et danger.
En plus de leur forte réactivité, ces
substances appauvrissant l’ozone (SAOs) ont une longue durée de vie dans
l’atmosphère avant de disparaître complètement. A titre d’exemple, les
chlorofluorocarbones restent dans l’atmosphère 102 ans et par conséquent, les
CFCs qui ont été libérés en 1970 par exemple ne disparaîtront complètement
qu’en 2072 !
Le trou de
la couche d’ozone se traduit donc par une diminution de la concentration
de l’ozone dans un endroit donné de la
stratosphère. Il a été découvert pour la première fois au dessus de
l’antarctique durant l’hiver austral.
2.
Protéger
la couche d’ozone :
Face au danger imminent de la destruction de la
couche d’ozone, une coopération mondiale sans précédent a eu lieu et elle s’est
concrétisée par l’adoption de la convention de Vienne pour la protection
de la couche d’ozone en 1985. Par la suite, le Protocole de
Montréal relatif aux substances appauvrissant l’ozone a vu le jour et
est entré en vigueur en 1989.
II. La convention de Vienne :
Elle est souvent appelée une convention-cadre,
parce qu'elle a servi comme cadre pour les efforts de la protection de la
couche d’ozone. Elle n'exige pas des pays de prendre des actions concrètes pour
contrôler les substances qui épuisent la couche d’ozone. Au lieu de cela et
conformément aux dispositions de la Convention , les pays du monde qui ont accepté le
protocole de Montréal, utilisent celle-ci comme guide pour atteindre l’objectif
ultime qui est celui de protéger la couche d’ozone.
Les Parties à la Convention de Vienne se
rencontrent une fois tous les trois ans à la suite de la réunion des Parties du
protocole de Montréal, pour prendre des décisions sur l’administration de la
convention. Jusqu’à 2011, 9 conférences des parties ont eu lieu.
1. Objectifs de
la convention de Vienne:
Les principaux objectifs de la convention
sont :
Ø Promouvoir la coopération des Parties par
des moyens d’observations systématiques, de recherche et d’échange
d'informations sur les effets d'activités humaines sur la couche d'ozone ;
Ø Adopter des mesures législatives ou
administratives contre les activités nuisibles à la couche d’ozone.
III. Le protocole
de Montréal :
La convention de Vienne sur la protection de la
couche d'ozone est une convention cadre qui ne dispose d'aucun dispositif
contraignant et doit être complétée par des protocoles additionnels puisque les
informations scientifiques ne s'intéressent surtout qu’aux dommages sur l'ozone
stratosphérique résultant des activités humaines.
C’est ainsi que le Protocole de Montréal
relatif aux substances appauvrissant l’ozone a été signé le 16
septembre 1987 et est entré en vigueur le 1 janvier 1989. Il a été ratifié par
197 pays, y compris la Tunisie
qui l’a ratifié en 1989.
C’est un mécanisme plus concret et contraignant
que la convention de Vienne car il impose aux pays partis au protocole de stopper
progressivement la production et la consommation de substances appauvrissant
l’ozone conformément à des calendriers d’élimination progressive permettant
ainsi de protéger la couche d’ozone. Il est donc, un outil de contrôle et de
protection qui résulte du travail collectif entre les nations.
Le protocole de Montréal a été amendé à quatre
reprises comme suit :
ü Amendement de Londre –
juin 1990 (ratifié par la
Tunisie en juillet 1993) : Il accélère le calendrier
d’élimination des CFCs et des halons pour les pays développés et élargie le
champs d’application du protocole aux HCFCs dont la production est désormais
surveillée.
ü Amendement de Copenhague - novembre 1992 (ratifié par la Tunisie en février 1995) : Il accélère
encore plus l’élimination des CFCs, des halons et du méthyle chloroforme pour
les pays développés et élargit le champs d’application du protocole aux HBFCs
et au bromure de méthyle dont la consommation et la production seront désormais
surveillées.
ü Amendement de Montréal
- septembre 1997 (ratifié par la
Tunisie en octobre 1999) : Il ajoute trois dispositions
principales relatives à l’exportation et à l’importation des SAOs:
·
Interdiction
des importations et des exportations du bromure de méthyle en provenance et à
destination de tout Etat non partie au protocole de Montréal ;
·
Interdiction
des exportations (sauf pour destruction) de substances réglementées, utilisées,
recyclées et régénérées, par des Parties continuant à produire ces substances
en ne respectant pas les mesures de contrôle prévues par le protocole ;
·
Mise en place
d’un système d'autorisation des importations et des exportations des substances
réglementées, qu'elles soient vierges, utilisées, recyclées ou régénérées.
ü Amendement de
Beijing - décembre 1999 (ratifié par la Tunisie en août
2005) : concerne essentiellement trois types de substances :
·
les HCFC,
leurs importations et exportations vers les Etats non parties au protocole sont
interdites et une stabilisation de leur production est imposée aux pays
développés sur la base du niveau de 1989.
·
le bromochlorométhane :
la production et la consommation sont interdites aux Etats parties au protocole
de Montréal à compter du 1er janvier 2002 ainsi que l'importation et
l'exportation vers des Etats non parties au protocole.
·
le bromure
de méthyle : les parties doivent déclarer les quantités utilisées à
des fins de quarantaine et de traitement avant expédition.
Bonjour,
RépondreSupprimerL'annonce des résultats c'est pour quand ?
Cordialement