mardi 19 mai 2015

Concours pour la création d’un logo et d’une mascotte

Concours pour la création d’un logo
et d’une mascotte
Protégeons la vie, protégeons la couche d’ozone

1- Cadre général :
L’Unité Nationale d’Ozone, implantée au sein de l’Agence Nationale de la Protection de l’Environnement « ANPE » sous tutelle du Ministère de l’environnement et du développement durable, se propose de lancer un concours pour la création d’un logo et d’une mascotte sur le thème de la protection de la couche d’ozone.

2- Public cible :
Parce que nous avons besoin de la contribution de tous les artistes pour faire de cette création  une réussite, les élèves de toute école d’art ou de design, tout amateur et infographiste sont admis à concourir à cette  compétition.

3- Objectifs du concours :
ü Conception d’un logo sur le thème de la protection de la couche d’ozone ;
ü Conception d’une mascotte à laquelle sera attribué un nom.

4- MOTS CLÉS :
COUCHE D’OZONE, PROTECTION, ETRES VIVANTS, VIE SUR TERRE...

5- Conception d’un logo illustrant la protection de la couche d’ozone 
5.1- Caractéristiques techniques du logo :
·        Le logo sera utilisé sur les différents supports d’impressions connus.
·        Le logo doit être soumis sous forme de graphique vectoriel (format .eps compatible avec Adobe Illustrator CS6 ou une version antérieure) pour être  décliné́ sans contrainte en format JPEG.
·        Le logo doit être soumis en mode couleurs CMJN.
·        La proposition de logo doit être présentée en 3 versions :
a-     couleur / b- niveau de gris / c-noir et blanc
b-     Prévoir une version sans effets dégradés, filets...
·        Fournir une description détaillée des composantes du logo et le nom des polices de caractères utilisées (arabe, français)
·        Toutes les polices de caractères doivent être converties en courbes (caractères vectoriels).
·        Le travail doit être soumis sur un CD.
Toutes les techniques d’exécution (couleur ou mono- chrome) sont acceptées tant qu’elles sont compatibles avec les techniques de reproduction (l’usage de couleurs fluorescentes ou métalliques est déconseillé́).

6- Création d’une mascotte:
6.1- Caractéristiques techniques de la mascotte :
·        La mascotte sera utilisé sur les différents supports d’impressions connus.
·        La mascotte doit être soumise sous forme de graphique vectoriel (format .eps compatible avec Adobe Illustrator CS6 ou une version antérieure) pour être  décliné́ sans contrainte en format JPEG.
·        La mascotte doit être soumise en mode couleurs CMJN.
·        La proposition de mascotte doit être présentée en 3 versions :
c-     couleur / b- niveau de gris / c-noir et blanc
d-     Prévoir une version sans effets dégradés, filets...
·        Toutes les techniques d’exécution (couleur ou mono- chrome) sont acceptées tant qu’elles sont compatibles avec les techniques de reproduction (l’usage de couleurs fluorescentes ou métalliques est déconseillé́).
·        Fournir une charte graphique de la mascotte : vue de face, de profil, de dos, les émotions (fâché, triste, heureux, sérieux….)…
·        Le travail doit être soumis sur un CD.
NB : il existe déjà une mascotte nommée Ozzy Ozone qui est une marque déposée du gouvernement de La Barbade. Pour plus de détails, vous pouvez visiter le site: www.ozzyozone.org  
Toutes les techniques d’exécution (couleur ou mono- chrome) sont acceptées tant qu’elles sont compatibles avec les techniques de reproduction (l’usage de couleurs fluorescentes ou métalliques est déconseillé́).
7- Critères d’évaluation des projets :
Les critères suivants serviront à l’évaluation des projets reçus:
ü Originalité,
ü Clarté,
ü Conception,
ü Valeur esthétique.
ü L'intégration dans son contexte ;
ü La qualité́ artistique
Les fichiers envoyés par e-mail ne seront pas pris en considération.
La sélection des œuvres en concours se fera par un jury désigné́ à cet effet et qui procédera à la proclamation définitive.

8- Délai de soumission des projets :
Les projets doivent être remis dans une enveloppe fermée portant la mention suivante :
Ne pas ouvrir
Concours Ozone :
Conception d’un logo et d’une mascotte
Cette enveloppe peut être :
·        Déposée directement au Bureau d’ordre central de l’Agence Nationale de Protection de l’Environnement contre un récépissé de dépôt;
·        Envoyé par poste recommandée;
·        Envoyé par poste  rapide;
et ce  au nom de « Monsieur le Directeur Général de l’Agence Nationale de Protection de l’Environnement » à l’adresse suivante : Centre Urbain Nord, 15 rue 7051, cité Essalem, 1080-Tunis, B-P N° 52, 1002 Tunis- Belvédère
La date limite de réception des œuvres est le 08 juin 2015. Toute œuvre reçue après cette date ne sera pas prise en considération.

9- Droit d’annuler, de modifier ou de suspendre :
Si pour une raison quelconque le concours ne se déroule pas comme prévu, l’ANPE se réserve le droit de l’annuler, de le modifier ou de le suspendre sans préavis préalable.
10- Droit d'auteur :
Chaque œuvre doit être accompagnées par une déclaration sur l’honneur signée par le participant, affirmant que l’œuvre est le fruit de son travail personnel, qu’il en possède tous les droits à l’image et que son idée ou ses idées de logo ne portent pas atteinte aux droits de tiers et ne violent aucun droit d’auteur.
Cependant, la participation au concours implique l'acceptation du fait que les idées du logo et de la mascotte deviendront la propriété exclusive de l’ANPE dès leur réception.
Les propositions gagnantes deviendront la propriété́ exclusive de l’ANPE. Le gagnant renoncera à ses droits d'auteur sur son usage présent et avenir.

11- Prix :
Le présent concours est doté de deux prix comme suit:
·      Prix du meilleur Logo : ............................................................. 2000 DT
·        Prix de la meilleure mascotte :................................................... 3000 DT

Les prix seront remis aux lauréats lors d’une cérémonie qui sera organisée à cet effet.
NOTES :

·        Toute oeuvre ne respectant pas les caractéristiques techniques sera rejetée.
·        Une grande attention est portée à la recherche d’une idée dans la conception de l’affiche.


Soyez fous, soyez créatifs,
et prenez du plaisir !





ANNEXE 1 :
I. Bref aperçu scientifique :
1. La couche d’ozone :
La couche d’ozone se trouve dans l’atmosphère au niveau de la stratosphère à une hauteur située entre 15 et 40 Km de la surface de la terre.



Elle est constituée d’un gaz nommé l’OZONE résultant de l’association de trois atomes d’oxygène.




Les molécules d’ozone sont réparties tout autour de la terre formant une fine couche constituant ainsi un bouclier naturel, vital et indispensable qui protège la vie car il filtre les rayons ultraviolets dangereux provenant du soleil grâce à un processus naturel de régulation.

1.     Les dangers qui menacent la couche d’ozone :
Au milieu des années 70, les scientifiques et les chercheurs ont découvert que certaines substances chimiques, notamment les chlorofluorocarbones appelés également CFCs et les halons, qui se trouvent dans les réfrigérateurs, les climatiseurs, les bombes aérosols, les équipements de lutte anti incendie en plus des pesticides et certains solvants ont fortement perturbé l’équilibre si fragile et délicat qui se trouve au niveau de la couche d’ozone.
En effet, une fois libérés dans l’air, ces substances chimiques montent dans l’atmosphère et sous l’action des rayons solaires, des atomes de chlore ou de brome sont libérés et ils vont réagir avec les molécules d’ozone et les détruire et par la suite réagir avec un atome d’oxygène pour se régénérer et recommencer le processus de destruction. Un atome de chlore peut détruire à lui seul, des milliers de molécules d’ozone d’où leur forte réactivité et danger.
En plus de leur forte réactivité, ces substances appauvrissant l’ozone (SAOs) ont une longue durée de vie dans l’atmosphère avant de disparaître complètement. A titre d’exemple, les chlorofluorocarbones restent dans l’atmosphère 102 ans et par conséquent, les CFCs qui ont été libérés en 1970 par exemple ne disparaîtront complètement qu’en 2072 !
Le trou de la couche d’ozone se traduit donc par une diminution de la concentration de  l’ozone dans un endroit donné de la stratosphère. Il a été découvert pour la première fois au dessus de l’antarctique durant l’hiver austral.

2.     Protéger la couche d’ozone :
Face au danger imminent de la destruction de la couche d’ozone, une coopération mondiale sans précédent a eu lieu et elle s’est concrétisée par l’adoption de la convention de Vienne pour la protection de la couche d’ozone en 1985. Par la suite, le Protocole de Montréal relatif aux substances appauvrissant l’ozone a vu le jour et est entré en vigueur en 1989.
II. La convention de Vienne :
La Convention de Vienne a été adoptée en 1985 et est entrée en vigueur le 22 Septembre 1988. Elle a été ratifiée par 197 pays entre autres, la Tunisie qui l’a ratifié le 25 septembre 1989.
Elle est souvent appelée une convention-cadre, parce qu'elle a servi comme cadre pour les efforts de la protection de la couche d’ozone. Elle n'exige pas des pays de prendre des actions concrètes pour contrôler les substances qui épuisent la couche d’ozone. Au lieu de cela et conformément aux dispositions de la Convention, les pays du monde qui ont accepté le protocole de Montréal, utilisent celle-ci comme guide pour atteindre l’objectif ultime qui est celui de protéger la couche d’ozone.
Les Parties à la Convention de Vienne se rencontrent une fois tous les trois ans à la suite de la réunion des Parties du protocole de Montréal, pour prendre des décisions sur l’administration de la convention. Jusqu’à 2011, 9 conférences des parties ont eu lieu.

1. Objectifs de la convention de Vienne:
Les principaux objectifs de la convention sont :
Ø  Promouvoir  la coopération des Parties par des moyens d’observations systématiques, de recherche et d’échange d'informations sur les effets d'activités humaines sur la couche d'ozone ;
Ø  Adopter des mesures législatives ou administratives contre les activités nuisibles à la couche d’ozone.

III. Le protocole de Montréal :

La convention de Vienne sur la protection de la couche d'ozone est une convention cadre qui ne dispose d'aucun dispositif contraignant et doit être complétée par des protocoles additionnels puisque les informations scientifiques ne s'intéressent surtout qu’aux dommages sur l'ozone stratosphérique résultant des activités humaines.
C’est ainsi que le Protocole de Montréal relatif aux substances appauvrissant l’ozone a été signé le 16 septembre 1987 et est entré en vigueur le 1 janvier 1989. Il a été ratifié par 197 pays, y compris la Tunisie qui l’a ratifié en 1989.
C’est un mécanisme plus concret et contraignant que la convention de Vienne car il impose aux pays partis au protocole de stopper progressivement la production et la consommation de substances appauvrissant l’ozone conformément à des calendriers d’élimination progressive permettant ainsi de protéger la couche d’ozone. Il est donc, un outil de contrôle et de protection qui résulte du travail collectif entre les nations.


Le protocole de Montréal a été amendé à quatre reprises comme suit :
ü  Amendement de Londre – juin 1990 (ratifié par la Tunisie en juillet 1993) : Il accélère le calendrier d’élimination des CFCs et des halons pour les pays développés et élargie le champs d’application du protocole aux HCFCs dont la production est désormais surveillée.
ü  Amendement de Copenhague - novembre 1992 (ratifié par la Tunisie en février 1995) : Il accélère encore plus l’élimination des CFCs, des halons et du méthyle chloroforme pour les pays développés et élargit le champs d’application du protocole aux HBFCs et au bromure de méthyle dont la consommation et la production seront désormais surveillées.
ü  Amendement de Montréal - septembre 1997 (ratifié par la Tunisie en octobre 1999) : Il ajoute trois dispositions principales relatives à l’exportation et à l’importation des SAOs:
·         Interdiction des importations et des exportations du bromure de méthyle en provenance et à destination de tout Etat non partie au protocole de Montréal ;
·         Interdiction des exportations (sauf pour destruction) de substances réglementées, utilisées, recyclées et régénérées, par des Parties continuant à produire ces substances en ne respectant pas les mesures de contrôle prévues par le protocole ;
·         Mise en place d’un système d'autorisation des importations et des exportations des substances réglementées, qu'elles soient vierges, utilisées, recyclées ou régénérées.
ü  Amendement de  Beijing - décembre 1999 (ratifié par la Tunisie en août 2005) : concerne essentiellement trois types de substances :
·         les HCFC, leurs importations et exportations vers les Etats non parties au protocole sont interdites et une stabilisation de leur production est imposée aux pays développés sur la base du niveau de 1989.
·         le bromochlorométhane : la production et la consommation sont interdites aux Etats parties au protocole de Montréal à compter du 1er janvier 2002 ainsi que l'importation et l'exportation vers des Etats non parties au protocole.
·         le bromure de méthyle : les parties doivent déclarer les quantités utilisées à des fins de quarantaine et de traitement avant expédition.


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